C’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? C’est une pĂ©ninsule ! » Retrouvez en DVD la piĂšce d'Edmond Rostand "Cyrano de Bergerac", captĂ©e Ă  la ComĂ©die-Française en 2017. - Mise en scĂšne : Denis PodalydĂšs - ScĂ©nographie : Éric Ruf - RĂ©alisation : Dominique Thiel - Captation Salle Richelieu en 2017 - RĂ©compensĂ© Acheterle livre d'occasion Cyrano de Bergerac - Edmond Rostand. ExpĂ©diĂ© sous 24h. Livraison Gratuite*. Vente de Cyrano de Bergerac pas cher" C'est un roc ! c'est un Biographie: Personnage littĂ©raire Cyrano de Bergerac est le hĂ©ros lĂ©gendaire de la piĂšce Ă©crite par Edmond Rostand en 1897, et qui porte son nom. InspirĂ© d'un personnage historique authentique (un cadet de Gascogne du XVIIĂšme siĂšcle, qui participe au siĂšge d'Arras, qui meurt de la chute d'une poutre sur la tĂȘte), Cyrano de Bergerac est Le27 dĂ©cembre 1897 devant la salle comble du Théùtre de la Porte Saint-Martin Ă  Paris, Constant Coquelin, Edmond Rostand et Cyrano de Bergerac deviennent la coqueluche du tout Paris. Paradoxe pour l’auteur libertin du XVIIe SiĂšcle, Cyrano devient l’un des personnages prĂ©fĂ©rĂ©s des Français et conquiert une gloire internationale. Cyranode Bergerac. Cyrano de Bergerac . Descriptif dĂ©taillĂ© » Descriptif : « C'est un roc ! c'est un pic ! c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une pĂ©ninsule !" Cyrano de Bergerac. description; retour haut de page. RĂ©servez en ligne & retirez en magasin sous 2h. Livraison gratuite en magasin dĂšs le lendemain. Paiement sĂ©curisĂ© en Agressif: « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez, il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! » Descriptif : « C’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap ! Que dis-je, Cest un pic! C'est un cap! Que dis-je, c'est un cap? C'est une pĂ©ninsule!" Gracieux : "Aimez-vous Ă  ce point les oiseaux Que paternellement vous vous prĂ©occupĂątes De Ilen rougit, le traĂźtre ! ». – VoilĂ  ce qu’à peu prĂšs, mon cher, vous m’auriez dit. Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit. Mais d’esprit, ĂŽ le plus lamentable des ĂȘtres, Vous n’en Retrouvezl'ebook Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand - Éditeur Fleurus - Format ePub - Librairie Decitre votre prochain livre est lĂ  Apparemment, javascript est DĂšsvendredi 1er avril 2022, Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau est disponible sur ÒCVOD est un service de vidĂ©o Ă  la demande en langue occitane. DoublĂ© donc dans la langue d'ici par l 32PR. Menu Acte I, ScĂšne 4Ah! Non! C'est un peu court, jeune homme! On pouvait dire... Oh! Dieu!... Bien des choses en somme... En variant le ton, — par exemple, tenez Agressif Moi, monsieur, si j'avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse! » Amical Mais il doit tremper dans votre tasse! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap! » Descriptif C'est un roc!... C'est un pic!... C'est un cap! Que dis-je, c'est un cap?... C'est une pĂ©ninsule! » Curieux De quoi sert cette oblongue capsule? D'Ă©critoire, monsieur, ou de boĂźte Ă  ciseaux? » Gracieux Aimez-vous Ă  ce point les oiseaux Que paternellement vous vous prĂ©occupĂątes De tendre ce perchoir Ă  leurs petites pattes? » Truculent Çà, monsieur, lorsque vous pĂ©tunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminĂ©e? » PrĂ©venant Gardez-vous, votre tĂȘte entraĂźnĂ©e Par ce poids, de tomber en avant sur le sol! » Tendre Faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane! » PĂ©dant L'animal seul, monsieur, qu'Aristophane Appelle HippocampelephantocamĂ©los Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os! » Cavalier Quoi, l'ami, ce croc est Ă  la mode? Pour pendre son chapeau, c'est vraiment trĂšs commode! » Emphatique Aucun vent ne peut, nez magistral, T'enrhumer tout entier, exceptĂ© le mistral! » Dramatique C'est la Mer Rouge quand il saigne! » Admiratif Pour un parfumeur, quelle enseigne! » Lyrique Est-ce une conque, ĂȘtes-vous un triton? » NaĂŻf Ce monument, quand le visite-t-on? » Respectueux Souffrez, monsieur, qu'on vous salue, C'est lĂ  ce qui s'appelle avoir pignon sur rue! » Campagnard HĂ©, ardĂ©! C'est-y un nez? Nanain! C'est queuqu'navet gĂ©ant ou ben queuqu'melon nain! » Militaire Pointez contre cavalerie! » Pratique Voulez-vous le mettre en loterie? AssurĂ©ment, monsieur, ce sera le gros lot! » Enfin parodiant Pyrame en un sanglot Le voilĂ  donc ce nez qui des traits de son maĂźtre A dĂ©truit l'harmonie! Il en rougit, le traĂźtre! » - VoilĂ  ce qu'Ă  peu prĂšs, mon cher, vous m'auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit Mais d'esprit, ĂŽ le plus lamentable des ĂȘtres, Vous n'en eĂ»tes jamais un atome, et de lettres Vous n'avez que les trois qui forment le mot sot! Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut Pour pouvoir lĂ , devant ces nobles galeries, Me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n'en eussiez pas articulĂ© le quart De la moitiĂ© du commencement d'une, car Je me les sers moi-mĂȘme, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu'un autre me les Edmond RostandAjoutĂ©e par Cyrano-Savinien-Hercule De Bergerac le 10/05/2021Acte I, ScĂšne 4La ballade, donc, se compose de trois Couplets de huit vers. . . Oh! Et d'un envoi de quatre... Vous... Je vais tout ensemble en faire une et me battre, Et vous toucher, monsieur, au dernier vers. Non! Non? DĂ©clamant. Ballade du duel qu'en l'hĂŽtel bourguignon Monsieur de Bergerac eut avec un bĂ©lĂźtre ! » Qu'est-ce que c'est que ça, s'il vous plaĂźt ? C'est le Edmond RostandAjoutĂ©e par Cyrano-Savinien-Hercule De Bergerac le 10/05/2021Acte V, ScĂšne 6Que dites-vous?... C'est inutile?... Je le sais! Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succĂšs! Non! Non! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile! - Qu'est-ce que c'est tous ceux-lĂ ? - Vous ĂȘtes mille? Ah! Je vous reconnais, tous mes vieux ennemis! Le Mensonge ? Tiens, tiens! - Ha! Ha! Les Compromis! Les PrĂ©jugĂ©s, les LĂąchetĂ©s!... Que je pactise? Jamais, jamais! - Ah! Te voilĂ , toi, la Sottise! - Je sais bien qu'Ă  la fin vous me mettrez Ă  bas; N'importe je me bats! Je me bats! Je me bats!Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 12/05/2020Acte III, ScĂšne 3AĂŻe! Au cƓur, quel pincement bizarre! -Baiser, festin d'amour dont je suis le Lazare! Il me vient dans cette ombre une miette de toi, - Mais oui, je sens un peu mon coeur qui te reçoit, Puisque sur cette lĂšvre oĂč Roxane se leurre Elle baise les mots que j'ai dits tout Ă  l'heure!Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 31/03/2020Acte II, ScĂšne 2- C'Ă©tait le temps des jeux. . . - Des mĂ»rons aigrelets. . . - Le temps oĂč vous faisiez tout ce que je voulais!... - Roxane, en jupons courts, s'appelait Madeleine... - J'Ă©tais jolie, alors? - Vous n'Ă©tiez pas Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 31/03/2020Acte V, ScĂšne 6J'ai fait votre malheur! Moi! Moi! Vous?... Au contraire! J'ignorais la douceur fĂ©minine. Ma mĂšre Ne m'a pas trouvĂ© beau. Je n'ai pas eu de soeur. Plus tard, j'ai redoutĂ© l'amante Ă  l'oeil moqueur. Je vous dois d'avoir eu, tout au moins, une amie. GrĂące Ă  vous une robe a passĂ© dans ma Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte V, ScĂšne 6 D'un coup d'Ă©pĂ©e, FrappĂ© par un hĂ©ros, tomber la pointe au coeur! » Oui, je disais cela!... Le destin est railleur!... Et voila que je suis tuĂ©, par un laquais, d'un coup de bĂ»che! C'est trĂšs bien. J'aurai tout manquĂ©, mĂȘme ma mort. Ah! Monsieur! Ragueneau, ne pleure pas si fort!...Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte V, ScĂšne 6Mais tout Ă  l'heure alors ... Cette faiblesse? Cette? ... C'est vrai! Je n'avais pas terminĂ© ma gazette ... Et samedi vingt six, une heure avant dĂźner, Monsieur de Bergerac est mort, Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte II, ScĂšne 7Il est des plus experts. Il vous corrigera seulement quelques vers... Impossible, Monsieur; mon sang se coagule En pensant qu'on y peut changer une virgule. Mais quand un vers lui plaĂźt, en revanche, mon cher, Il le paye trĂšs cher. Il le paye moins cher Que moi, lorsque j'ai fait un vers, et que je l'aime, Je me le paye, en me le chantant Ă  moi-mĂȘme! Vous ĂȘtes fier. Vraiment, vous l'avez remarquĂ©?Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte I, ScĂšne 4Maraud, faquin, butor de pied plat ridicule! Ah? ... Et moi, Cyrano-Savinien-Hercule De Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte V, ScĂšne 6Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose! Arrachez! Il y a malgrĂ© vous quelque chose Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu, Mon salut balaiera largement le seuil bleu, Quelque chose que sans un pli, sans une tĂąche, J'emporte malgrĂ© vous, et c'est... C'est? Mon Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte V, ScĂšne 6Oui, ma vie Ce fut d'ĂȘtre celui qui souffle, - et qu'on oublie! Vous souvient-il du soir oĂč Christian vous parla Sous le balcon? Eh bien! toute ma vie est lĂ  Pendant que je restais en bas, dans l'ombre noire, D'autres montaient cueillir le baiser de la gloire! C'est justice, et j'approuve au seuil de mon tombeau MoliĂšre a du gĂ©nie et Christian Ă©tait beau!Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte V, ScĂšne 5Ah! que de choses qui sont mortes... qui sont nĂ©es! - Pourquoi vous ĂȘtre tu pendant quatorze annĂ©es, Puisque sur cette lettre oĂč, lui, n'Ă©tait pour rien, Ces pleurs Ă©taient de vous ? Ce sang Ă©tait le Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte V, ScĂšne 5Depuis quatorze annĂ©es, Pour la premiĂšre fois, en retard! Oui, c'est fou! J'enrage. Je fus mis en retard, vertuchou!... Par?... Par une visite assez inopportune. Ah! oui! quelque fĂącheux? Cousine, c'Ă©tait une FĂącheuse. Vous l'avez renvoyĂ©e? Oui, j'ai dit Excusez-moi, mais c'est aujourd'hui samedi, Jour oĂč je dois me rendre en certaine demeure; Rien ne m'y fait manquer, repassez dans une heure! Eh bien! Cette personne attendra pour vous voir Je ne vous laisse pas partir avant ce soir. Peut-ĂȘtre un peu plus tĂŽt faudra-t-il que je Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte V, ScĂšne 2Oui, parfois, je l'envie. - Voyez-vous, lorsqu'on a trop rĂ©ussi sa vie, On sent, - n'ayant rien fait, mon Dieu, de vraiment mal! - Mille petits dĂ©goĂ»ts de soi, dont le total Ne fait pas un remords, mais une gĂȘne obscure; Et les manteaux de duc traĂźnent dans leur fourrure, Pendant que des grandeurs on monte les degrĂ©s, Un bruit d'illusions sĂšches et de regrets, Comme, quand vous montez lentement vers ces portes, Votre robe de deuil traĂźne des feuilles Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte V, ScĂšne 2Ah! Celui-lĂ  n'est pas parvenu! - C'est Ă©gal, Ne le plaignez pas trop. Monsieur le marĂ©chal!... Ne le plaignez pas trop il a vĂ©cu sans pactes, Libre dans sa pensĂ©e autant que dans ses actes. Monsieur le duc!... Je sais, oui j'ai tout; il n'a rien... Mais je lui serrerais bien volontiers la Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte IV, ScĂšne 9Qu'elle choisisse! Tu vas lui dire tout! Non, non! Pas ce supplice. Je tuerais ton bonheur parce que je suis beau? C'est trop injuste! Et moi, je mettrais au tombeau Le tien parce que, grĂące au hasard qui fait naĂźtre, J'ai le don d'exprimer... Ce que tu sens, peut-ĂȘtre?Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte III, ScĂšne 10Un baiser, mais Ă  tout prendre, qu'est-ce? Un serment fait d'un peu plus prĂšs, une promesse Plus prĂ©cise, un aveu qui veut se confirmer, Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer; C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, Une communion ayant un goĂ»t de fleur, Une façon d'un peu se respirer le coeur, Et d'un peu se goĂ»ter, au bord des lĂšvres, l'Ăąme!Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte II, ScĂšne 8Fais tout haut l'orgueilleux et l'amer, mais, tout bas, Dis-moi tout simplement qu'elle ne t'aime pas! Tais-toi!Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte II, ScĂšne 8Eh bien! oui, c'est mon vice. DĂ©plaire est mon plaisir. J'aime qu'on me Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte II, ScĂšne 8Non, merci! Non, merci! Non merci! Mais... chanter. RĂȘver, rire, passer, ĂȘtre seul, ĂȘtre libre, Avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre, Mettre, quand il vous plaĂźt, son feutre de travers, Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers! Travailler sans souci de gloire ou de fortune, A tel voyage, auquel on pense, dans la lune! N'Ă©crire jamais rien qui de soi ne sortĂźt, Et modeste d'ailleurs, se dire mon petit, Sois satisfait des fleurs, des fruits, mĂȘme des feuilles, Si c'est dans ton jardin Ă  toi que tu les cueilles! Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard, Ne pas ĂȘtre obligĂ© d'en rien rendre Ă  CĂ©sar, Vis-Ă -vis de soi-mĂȘme en garder le mĂ©rite, Bref, dĂ©daignant d'ĂȘtre le lierre parasite, Lors mĂȘme qu'on n'est pas le chĂȘne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-ĂȘtre, mais tout seul!Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte II, ScĂšne 7un poĂšte est un luxe, aujourd'hui, qu'on se donne. - Voulez-vous ĂȘtre Ă  moi ? Non, Monsieur, Ă  Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte II, ScĂšne 7Ce sont les cadets de Gascogne De Carbon de Castel-Jaloux; Bretteurs et menteurs sans vergogne, Ce sont les cadets de Gascogne! Parlant blason, lambel, bastogne, Tous plus nobles que des filous, Ce sont les cadets de Gascogne De Carbon de Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte II, ScĂšne 6Cent hommes contre vous? Allons, adieu. - Nous Sommes de grands amis! Oui, oui. Qu'il m'Ă©crive! - Cent hommes! - Vous me direz plus tard. Maintenant, je ne puis. Cent hommes! Quel courage! Oh! J'ai fait mieux Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte I, ScĂšne 5Ah! non, cela, jamais! Non, ce serait trop laid, Si le long de ce nez une larme coulait! Je ne laisserai pas, tant que j'en serai maĂźtre, La divine beautĂ© des larmes se commettre Avec tant de laideur grossiĂšre!... Vois-tu bien, Les larmes, il n'est rien de plus sublime, rien, Et je ne voudrais pas qu'excitant la risĂ©e, Une seule, par moi, fut ridiculisĂ©e!...Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte I, ScĂšne 5Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espĂ©rance Pourrait bien me laisser cette protubĂ©rance! Oh! Je ne me fais pas d'illusion! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m'attendris, dans le soir bleu; J'entre dans quelque jardin oĂč l'heure se parfume; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L'avril, - Je suis des yeux, sous un rayon d'argent, Au bras d'un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, Ă  petits pas, dans de la lune, Aussi moi j'aimerais au bras en avoir une, Je m'exalte, j'oublie... et j'aperçois soudain L'ombre de mon profil sur le mur du jardin!Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte I, ScĂšne 4Je jette avec grĂące mon feutre, Je fais lentement l'abandon Du grand manteau qui me calfeutre, Et je tire mon espadon; ElĂ©gant comme CĂ©ladon, Agile comme Scaramouche, Je vous prĂ©viens, cher Myrmidon, Qu'Ă  la fin de l'envoi je touche!Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte I, ScĂšne 4Je n'ai pas de gants?... La belle affaire! Il m'en restait un seul... d'une trĂšs vieille paire! Lequel m'Ă©tait d'ailleurs encore fort importun Je l'ai laissĂ© dans la figure de quelqu' Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte II, ScĂšne 3Eh bien! Ecrivons lĂ , Cette lettre d'amour qu'en moi-mĂȘme j'ai faite Et refaite cent fois, de sorte qu'elle est prĂȘte, Et que mettant mon Ăąme Ă  cĂŽtĂ© du papier, Je n'ai tout simplement qu'Ă  la Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010Acte I, ScĂšne 5Mon ami, j'ai de mauvaises heures! De me sentir si laid, parfois, tout seul...Par Edmond RostandAjoutĂ©e par Savinien le 25/07/2010 PubliĂ© le 11/08/2013 Ă  0h00Mis Ă  jour le 11/08/2013 Ă  11h18 La piĂšce mythique de Rostand sera jouĂ©e lors du 24e Festival de théùtre. C’est un roc !
 c’est un pic !
 c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?
 C’est une pĂ©ninsule ! » Cyrano et son nez trop long reviennent dans les environs de Cambo. Le 24e Festival de théùtre d’Arnaga-Cambo, au Pays basque, se charge de l’y rapatrier, avec l’aide de la compagnie Le Grenier de Babouchka, menĂ©e par Jean-Philippe Daguerre, un Garaztar de souche parti percer Ă  Paris, habituĂ© de longue date du festival. La compagnie jouera une adaptation toute neuve de la piĂšce dans un cadre privilĂ©giĂ© la demeure mĂȘme de feu Rostand, sise Ă  Cambo. Une vĂ©ritable histoire de branquignols », sourit Didier Rey, l’organisateur du festival. Rostand avait pu s’acheter le terrain de Cambo et le faire construire, maison et jardins compris, avec seulement trois ans de droits d’auteur sur la piĂšce de Cyrano. »Le pari de l’adaptation Le hĂ©ros fait peau neuve pour revenir sur ses terres. La compagnie a fait le pari de renouveler l’adaptation de ce texte ultraconnu et ultrajouĂ©. Notamment en ajoutant de la musique au texte. Le metteur en scĂšne place le violoniste tchĂšque Petr Ruzicka dans l’ombre de Cyrano, comme en Ă©cho aux paroles dĂ©clamĂ©es. Les costumes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec l’aide du musĂ©e festival de théùtre, mis sur pied par l’association du spectacle Accords, le musĂ©e Edmond-Rostand et les Amis d’Arnaga ainsi que la Ville de Cambo, se dĂ©roule sur trois jours. Il comptera deux reprĂ©sentations de Cyrano » et une de Folles noces », spectacle dĂ©jantĂ© retraçant l’union d’un couple hilarant Catherine Delourtet et Jean-Paul Delvor Ă  l’aide de reprises de Hardy Festival de théùtre d’Arnaga-Cambo, square AlbĂ©niz Ă  Cambo-les-Bains 64. Cyrano de Bergerac », jeudi 15 et vendredi 16 aoĂ»t, Ă  21 h 30. Folles noces », samedi 17 aoĂ»t, Ă  21 h 30. De 9 Ă  15 €/soir, de 16 Ă  28 € pour deux spectacles. 05 59 29 30 27. Cyrano de Bergerac est un mousquetaire de la compagnie des Cadets de Gascogne. Il est amoureux de sa cousine Roxane. Il ne lui dit rien car il se trouve trĂšs laid Ă  cause de son nez difforme. Il apprend que Roxane aime Christian, un beau jeune homme qui va bientĂŽt rejoindre Cyrano chez les Cadets de Gascogne. Elle lui demande de le protĂ©ger. Cyrano accepte. Il comprend que Christian aime aussi Roxane, mais ne sait pas bien manier les mots. Cyrano l'aide alors Ă  Ă©crire des lettres d'amour. Roxane tombe amoureuse de Christian grĂące Ă  ces lettres et ils se marient. Les Cadets de Gascogne partent Ă  la guerre, au siĂšge d'Arras. Cyrano envoie tous les jours des lettres Ă  Roxane au nom de Christian. Mais Christian se rend compte que Roxane l'aime avant tout pour les belles lettres qu'elle reçoit, et non pour lui-mĂȘme. Il dĂ©cide de lui dire la vĂ©ritĂ©, et demande Ă  Cyrano de toute rĂ©vĂ©ler. Mais Christian est tuĂ©, et Cyrano garde le secret. Quinze ans plus tard, Cyrano visite Roxane qui vit dans un couvent. Sur le chemin, il est victime d'un attentat. Mourant, il demande Ă  Roxane de lire la derniĂšre lettre de Christian. Elle s'aperçoit qu'il la rĂ©cite par cƓur, et comprend tout. Cyrano meurt dans ses bras. ILes personnages principaux AUn hĂ©ros romantique Cyrano est le personnage principal de la piĂšce. Il rappelle les hĂ©ros de la commedia dell’arte. C’est en effet un personnage qui porte une cape et une Ă©pĂ©e, il a beaucoup de charisme. C’est un homme qui maĂźtrise le langage, il est trĂšs peut dire que c’est un hĂ©ros romantique car il est prĂȘt au sacrifice pour la femme qu’il aime. Ici, il tient secret qu’il est l’auteur des lettres d’amour. Il veut voir la femme qu'il aime heureuse. BRoxane, l'idĂ©al fĂ©minin Roxane reprĂ©sente l’idĂ©al fĂ©minin. Elle est belle et douce. Elle suit le mouvement prĂ©cieux. Cela signifie qu’elle attend d’un homme qu’il la sĂ©duise en lui Ă©crivant de belles lettres, en se montrant digne d’ dĂ©but de la piĂšce, la jeune femme semble plus sensible Ă  la belle apparence de Christian qu’à son intelligence. Pourtant, elle regrette vite qu’il ne sache pas bien parler. Roxane n’attend pas simplement la beautĂ© mais l’intelligence. Elle veut un homme qui sache manier les mots. Il ne s’agit pas d’une coquetterie de sa part, mais plutĂŽt de l’importance qu’elle place dans l’érudition. CLe second hĂ©ros Christian, au dĂ©but de la piĂšce, apparaĂźt comme un jeune homme frivole et mĂȘme insultant il se moque du nez de Cyrano. De plus, il est prĂȘt Ă  utiliser Cyrano pour sĂ©duire Ă  la fin de la piĂšce, il est prĂ©sentĂ© comme un homme profondĂ©ment amoureux et hĂ©roĂŻque. Il est prĂȘt Ă  renoncer Ă  Roxane quand il comprend qu’elle aime l’homme des lettres, et donc Cyrano. Il meurt au combat, ce qui en fait un hĂ©ros tragique. IILes thĂšmes de la comĂ©die hĂ©roĂŻque AL'idĂ©al de grandeur Cyrano est un personnage qui attache de l'importance Ă  des qualitĂ©s hĂ©roĂŻques comme la loyautĂ©, l'amour et l'honneur. Il est brave et rejette toute forme de lĂąchetĂ©. Il vit un amour platonique pour sa cousine, un amour idĂ©al. Ils ne seront rĂ©unis que dans la ces qualitĂ©s rapprochent le hĂ©ros de la grandeur, l'idĂ©al d'un homme chevaleresque. On peut parler d'absolu. Cyrano rĂȘve de tout en grand. S'il n'ose pas dire Ă  sa cousine qu'il l'aime, c'est parce qu'il la croit trop belle pour lui. Roxane est jolie et intelligente et Cyrano estime qu'il doit ĂȘtre son Ă©gal pour la mĂ©riter. BUn guerrier spirituel Cyrano est un guerrier courageux et valeureux. Mais c’est surtout un homme qui maĂźtrise parfaitement les mots. Il est trĂšs spirituel. Il utilise de nombreux jeux de mots. Il se bat avec l’épĂ©e comme il se bat avec les mots. On peut parler de joute verbale. Il compense son physique ingrat par un esprit vif et vicomte de Valvert s'est moquĂ© de Cyrano, mais de façon bien facile et sans spiritualitĂ©. Cyrano lui donne ici une leçon. Si on se moque, il faut le faire avec humour, avec des images, avec intelligence. Ce passage, trĂšs cĂ©lĂšbre, est celui qui reprĂ©sente le mieux la façon dont Cyrano joue avec les mots, et comme il les maĂźtrise. IIIUne rĂ©flexion sur les apparences La piĂšce traite de l'apparence. Christian et Roxane s'aiment car ils sont tous les deux sĂ©duisants physiquement. C'est l'apparence des deux jeunes gens qui les poussent l'un vers l'autre. Cyrano estime qu'il ne mĂ©rite pas Roxane car il est laid, car son nez est trop piĂšce nous apprend pourtant que Roxane est tombĂ©e amoureuse de Christian Ă  travers le charme de ses lettres, qui rĂ©vĂšlent la beautĂ© de son Ăąme. Elle aime donc l'intĂ©rieur, la profondeur de la personne dont elle entend les mots, bien plus que son physique est un personnage drĂŽle, mais blessĂ©, conscient de son physique. Il estime que la beautĂ© morale ne peut effacer la disgrĂące de son visage, qui repousse l'amour.

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