Lavigilance est la premiÚre protection contre l'usurpation d'identité. Assurez-vous de ne jamais laisser traßner vos papiers d'identité, ni de les fournir à une personne ou à un entreprise qui ne serait pas sûre à 100%. Détruisez toute trace de votre identité sur un papier avant de le jeter à la poubelle. Déchirez le ou brûlez-le !
AdĂ©faut, vous encourrez une peine dâemprisonnement de 5 ans, ainsi quâune amende de 15.000 euros. Mais il peut arriver que le salariĂ© fraude et vous prĂ©sente un faux titre. Dans ce cas, votre responsabilitĂ© nâest pas engagĂ©e mais vous devez vous sĂ©parer du salariĂ© dĂšs que vous en
CommentreconnaĂźtre des faux papiers ? Pour reconnaĂźtre une fausse carte dâidentitĂ©, une premiĂšre mĂ©thode consiste Ă prĂ©senter la carte face Ă une source de lumiĂšre ultraviolette. Le verso de la carte fait ressortir des points bleu,
Trompettede la mort : carte d'identitĂ©; Reconnaitre une trompette de la mort; OĂč et quand trouver la trompette des morts ; Comment ramasser les trompettes de la mort ? Difficile Ă confondre; Trompette de la mort : carte d'identitĂ©. Nom commun : Trompette de la mort, trompe-la-mort, trompette des Maures, calice de la mort, craterelle, corne d'abondance, trompe
LespiĂšces d'identitĂ© acceptĂ©es sont, au choix : - une carte nationale d'identitĂ©. - un passeport. - un titre de sĂ©jour. AprĂšs avoir passĂ© les deux Ă©tapes : - de photographier ta piĂšce d'identitĂ©. - de te photographier avec ta piĂšce d'identitĂ© Ă la main. đą Il faudra renseigner le n° de ta piĂšce d'identitĂ©.
Lesparents ont fait Ă©tablir des cartes dâidentitĂ© pour leurs trois premiers enfants, nĂ©s en et 1989, Ă la sous-prĂ©fecture de Nogent-sur-Marne, en juillet 1991. Ces cartes ont une allure « normale » au recto ; au verso, elles portent toutefois un tampon :
Sila loi laisse une grande latitude aux loueurs, ils ne peuvent pas exiger tout et nâimporte quoi. ĂlĂ©ment incontournable, la copie dâune piĂšce dâidentitĂ© en cours de validitĂ© doit
Ladénomination officielle est « document national d'identité », abrégée DNI, mais il est aussi connu sous le nom de DNI électronique ou carnet d'identité [1]. Il s'agit d'une carte plastifiée en polycarbonate qui comporte une puce avec des informations digitales et aux proportions identiques à celles des cartes de crédit (85,60 mm de largeur sur 53,98 mm de longueur) [ 2 ] .
Commentreconnaßtre une image d'une fausse personne. Il est presque impossible de reconnaßtre l'image d'une fausse personne. L'IA est tellement développée que 90% des contrefaçons ne sont pas reconnues par une personne ordinaire et 50% ne sont pas reconnues par un photographe expérimenté. Il n'y a pas de services de reconnaissance
Traductionsen contexte de "une fausse carte d'identité" en français-allemand avec Reverso Context : Maman sait que tu as une fausse carte d'identité ?
JAeC. Le dĂ©sespoir pousse les gens Ă bout. De plus en plus, jâobserve de nombreuses personnes qui envisagent dâavoir recours au crĂ©dit en tentant dâobtenir un crĂ©dit avec de faux documents. Si vous ĂȘtes dans ce cas, mieux vaut connaĂźtre les risques de ce qui est un falsification de documents afin d'obtenir un crĂ©dit plus facilement est passible de peines de de faux papiersFaux documents pour obtenir un crĂ©ditFraude au crĂ©dit du conjointLa lutte contre la fraude Ă lâoctroi de crĂ©ditQuels risques si on fraude un crĂ©dit ?Aide juridique pour fraude au crĂ©ditLa gigantesque crise financiĂšre que nous traversons, qui prend des allures de crise permanente, pousse les demandeurs de crĂ©dit Ă enjoliver » leur dossier afin dâaugmenter leurs chances dâobtenir un prĂȘt bancaire. On montre des bulletins de salaire alors quâon est au chĂŽmage, on prĂ©sente des loyers plus petits que ce quâils ne sont en rĂ©alité⊠Comme le dirait un certain prĂ©sident amĂ©ricain, on prĂ©sente des faits alternatifs », ce qui, en clair, correspond Ă du mensonge. Les surendettĂ©s, qui ne peuvent plus faire de crĂ©dit parce quâils sont interdits bancaires sont carrĂ©ment tentĂ©s de prĂ©senter de faux papiers dâidentitĂ©, en se faisant passer pour quelquâun qui nâa pas dâennuis dâ banques ont des mĂ©thodes pour Ă©valuer le risque du crĂ©dit, grĂące au credit scoring elles Ă©valuent les possibilitĂ©s dâemprunt de leurs clients en leur attribuant une note qui se base sur la situation du demandeur et les justificatifs fournis, typiquement des bulletins de salaire, des relevĂ©s bancaires ou lâĂąge, par exemple. Le travail de vĂ©rification est de plus en plus poussĂ©, comme je lâai malheureusement expĂ©rimentĂ© lors de ma demande de crĂ©dit immobilier pour acheter au Portugal. Pourquoi tant de vĂ©rification ? Parce que les fraudeurs donnent du fil Ă retordre aux banques, avec des techniques toujours plus Ă©voluĂ©es de falsification de on a dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin dâargent, on se dit que faire des faux papiers pour obtenir un crĂ©dit que lâon va rembourser, promis jurĂ© », ce nâest pas si grave. Sauf que bien sĂ»r, rembourser un crĂ©dit quand on a pas dâargent ce nâest pas si simple, Ă moins de savoir dĂšs le dĂ©part que lâon ne va jamais payer, ce qui correspond ici clairement Ă une escroquerie et du vol, tout de faux papiersLa premiĂšre Ă©tape avant toute fraude au crĂ©dit lâobtention de faux documents. La difficultĂ© pour les obtenir dĂ©pend du type de papiers voulus câest plus simple de falsifier un bulletin de paye quâun passeport biomĂ©trique. On peut soit les faire soi-mĂȘme Ă la maison avec un scanner, un logiciel de retouche photo et une bonne imprimante, soit on peut, pour des documents plus compliquĂ©s, faire appel Ă de vĂ©ritables professionnels ».Ces derniers travaillent principalement pour des immigrĂ©s clandestins, dĂ©sireux dâobtenir de faux papiers dâidentitĂ©, mais ne sont pas trĂšs regardants de toute façon sur qui utilise leurs servicesâŠIl y avait il y a quelques annĂ©es un faussaire trĂšs connu, Prefector », qui se faisait carrĂ©ment de la publicitĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Il nous montrait Ă quel point le niveau de sophistication des faux papiers est Ă©laborĂ©, dĂ©jouant les systĂšmes de vĂ©rification traditionnels. Quand on veut faire un crĂ©dit, ce ne sont pas les 400 euros que peuvent coĂ»ter une fausse carte dâidentitĂ© qui va nous arrĂȘter ! Dâailleurs, il vendait carrĂ©ment des kits » pour obtenir des crĂ©dits, comprenant de fausses fiches de paie, des quittances de loyer et une piĂšce dâidentitĂ©. Il a Ă©tĂ© depuis dĂ©couvert au bout de deux ans dâenquĂȘte tout de mĂȘme et, vous vous en doutez, ne fabrique plus de faux documents !Faux documents pour obtenir un crĂ©ditOn trouve des fraudeurs partout, du jeune issu de la diversitĂ© » aux vieilles françaises de souche ». LĂ -dessus, pas de jaloux, devant lâarnaque et lâescroquerie, tout le monde est Ă Ă©galitĂ©. MĂȘme ceux qui sont supposĂ©s ĂȘtre riches peuvent faire de faux documents, comme nous le prouvent tous les jours les affaires » de nos quelques exemples dâidĂ©es au moment dâarnaquer une banque. En rappelant tout de mĂȘme que ces exemples sont tous ceux de personnes qui se sont fait avons le jeune de 25 ans qui donne de fausses fiches de paie et un faux justificatif de domicile en scannant celui de sa copine de lâĂ©poque et en remplaçant les noms. Il parvient Ă obtenir 12000 euros au CrĂ©dit Mutuel et 13000 euros au CrĂ©dit du 8 mois de prison ferme pour cet escroc dĂ©jĂ condamnĂ© auparavant pour dâautres il y a cette conseillĂšre bancaire du CrĂ©dit Agricole qui nâhĂ©sitait pas Ă faire des crĂ©dits Ă la consommation pour elle-mĂȘme, en faisant des prĂȘts en utilisant les vrais papiers de ses clients. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte parce quâelle avait fait une pause dans ses remboursements. Je ne connais pas la moralitĂ© de cette histoireâŠUn dernier exemple il nây a pas que les Ă©tablissements financiers qui sont concernĂ©s, mais Ă©galement les grands magasins. Câest ainsi que M. Traore a pu obtenir plusieurs crĂ©dits IKEA, en fournissant une fausse carte dâidentitĂ© achetĂ©e chez un faussaire. En tout, il a fraudĂ© pour 4500 euros de crĂ©dit, en achetant » de choses simples une tĂ©lĂ©vision, un four, des meubles de cuisineâŠCâest en somme, la loi de la dĂ©brouille et de la survie pour cet immigrĂ© clandestin papa dâune petite fille de 4 ans. Son erreur ? Une faute dâorthographe dans son nom dâemprunt » sur les dossiers de demande de crĂ©dit. MoralitĂ© un an de prison ferme. Nous connaissons tous des magouilleurs pour de sommes beaucoup plus importantes qui ne sont jamais inquiĂ©tĂ©s. Oui, je pense trĂšs fort Ă lâemploi fictif de Mme Fillon, qui vole aux contribuables en un mois plus dâargent que cet immigrĂ© en plusieurs annĂ©es Ă une sociĂ©tĂ© un crĂ©dit pour faire un prĂȘt entre particuliersCâest une combine originale, qui sâapparente un peu Ă Robin des Bois », Ă ceci prĂšs quâici, Robin se nomme Francine, et quâelle touchait une commission. Francine, en interdiction bancaire, aidĂ©e de sa sĆur Isabelle, fraude donc les sociĂ©tĂ©s de crĂ©dit Ă la consommation en fournissant de faux documents faux relevĂ©s bancaires, faux papiers dâidentitĂ©, faux bulletins de nâauraient peut-ĂȘtre jamais Ă©tĂ© dĂ©couvertes si elles nâavaient pas commencĂ© Ă faire des crĂ©dits pour dâautres personnes. En effet, elles demandaient un crĂ©dit frauduleux aux Ă©tablissements financiers pour des personnes en interdiction bancaire, en touchant une commission au passage. Câest en quelque sorte une sorte de prĂȘt entre particuliers pour le surendettĂ© faisant appel Ă Francine et trois ans de prison pour les deux. Etant dĂ©jĂ surendettĂ©es, elles nâavaient de toute façon rien Ă craindre financiĂšrement. Câest ce quâil ne faut pas oublier une personne en procĂ©dure de rĂ©tablissement personnel nâa plus rien Ă perdre, Ă part sa au crĂ©dit immobilierLe plus dur des crĂ©dits Ă obtenir, le prĂȘt immobilier, est Ă©galement aussi celui qui exige le plus de vĂ©rifications de la part des banques. Ceci permet de mesurer lâexploit de cette femme apporteuse dâaffaires qui, pour le compte des clients » de sa sociĂ©tĂ©, avait rĂ©ussi Ă leur obtenir des crĂ©dits immobiliers Ă la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale. Pour y parvenir, elle produisait de faux documents. Au total, nous parlons dâune centaine de prĂȘts immobiliers, soit 20 millions dâeuros de fraude !Par ailleurs, la crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s fictives » est monnaie courante chez les faussaires. Il est aujourdâhui assez simple dâouvrir une sociĂ©tĂ© auprĂšs de lâadministration, et dâobtenir ainsi des papiers officiels. Cette mĂȘme sociĂ©tĂ© peut par consĂ©quent Ă©mettre des bulletins de salaire qui passent trĂšs bien auprĂšs des sociĂ©tĂ©s de crĂ©dit ou des au crĂ©dit du conjointCette escroquerie est malheureusement trĂšs courante le mari, ou la femme, signe les papiers Ă la place du conjoint, en imitant sa signature. Le conjoint nâa donc pas consenti au crĂ©dit, et se retrouve malgrĂ© lui solidaire des dettes situation arrive beaucoup plus souvent que lâon ne le croit, et de nombreux exemples ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s dans les commentaires de notre article crĂ©dit Ă deux ».Quand on doit falsifier la signature de son Ă©poux, de son Ă©pouse, câest quâil y a dĂ©jĂ un problĂšme trĂšs grave dans le couple, le divorce ne semble pas loin. Autant savoir Ă quoi sâattendre, en lisant ce qui se passe avec les dettes quand on se sĂ©pare dĂ©finitivement de son conseil il ou elle vous a menti, en trichant sur votre signature, en sachant que vous alliez dire non. Pouvez-vous lui faire confiance ? Est-ce que vous pardonnez ? Si oui, oubliez cette histoire et soyez solidaire, vous ne pouvez faire que ça de toute façon. Si non, vous ne lui faites plus confiance, allez dĂ©poser une plainte Ă la gendarmerie â le divorce nâest pas loin â et la plainte vous protĂ©gera assurĂ©ment du remboursement dâune dette que vous nâavez pas voulue une fois lutte contre la fraude Ă lâoctroi de crĂ©ditJe ne connais pas les chiffres de la fraude Ă lâoctroi de crĂ©dit, mais je sais que câest un problĂšme suffisamment important pour les sociĂ©tĂ©s de crĂ©dit pour quâelles embauchent des chargĂ©s dâĂ©tude fraude ». Voici une offre dâembauche de BNP Paribas Vous travaillerez sur les analyses fraude quel que soit le type de fraude fraude documentaire Ă lâoctroi dâun dossier, fraude transactionnelle et fraude e-commerce. Missions A ce titre, vos principales missions seront les suivantes â Garantir la mise en place dâindicateurs pertinents sur le suivi de la fraude et la surveillance de ces indicateurs en collaboration avec le service en charge des reportings ; â Analyser les fraudes financĂ©es afin de faire Ă©voluer le dispositif dâalerte par une meilleure pertinence des rĂšgles ; â RĂ©aliser les Ă©tudes statistiques nĂ©cessaires Ă la comprĂ©hension et Ă lâamĂ©lioration des processus fraude en banques sont donc trĂšs attentives aux risques, et veulent faire Ă©voluer leurs moyens de dĂ©tection de fraude. Il faut dire que les techniques des escrocs et des vendeurs de faux papiers, on lâa vu, sont de plus en plus Ă©voluĂ©es, lâinformatique donnant aujourdâhui Ă tout le monde les moyens de faire des faux. Les sociĂ©tĂ©s de crĂ©dit devaient donc sâadapter Ă cette nouvelle les curieux, il faut avoir au moins un BAC+5 dans le domaine des statistiques pour pouvoir plus des chargĂ©s dâĂ©tude fraude, les Ă©tablissements financiers sâĂ©quipent de logiciels leur facilitant le travail de dĂ©tection de fraude. Plusieurs dĂ©libĂ©rations favorables de la CNIL Ă lâemploi des nouvelles mĂ©thodes de dĂ©tection de la fraude nous le montrent, comme pour le CrĂ©dit Foncier dâAlsace ou la Banque Accord, par exemple. Experian, une entreprise dont je vous avais dĂ©jĂ parlĂ© dans mon article sur le fichier positif, propose des solutions dâanalyse de fraude dĂ©clarative les faux papiers, permettant dâaccĂ©lĂ©rer la dĂ©cision dâoctroi du crĂ©dit. Cofidis, la Caisse dâEpargne ou le CIC sont des clients dâ mĂȘme comme ça⊠il y en a encore qui arrivent Ă frauder !Quels risques si on fraude un crĂ©dit ?La fabrication dâun faux document et son usage est un dĂ©lit connu sous le nom de faux et usage de faux ».Voici la dĂ©finition de ce dĂ©lit, selon lâarticle 441-1 du Code PĂ©nal Constitue un faux toute altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ©, de nature Ă causer un prĂ©judice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un Ă©crit ou tout autre support dâexpression de la pensĂ©e qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet dâĂ©tablir la preuve dâun droit ou dâun fait ayant des consĂ©quences correspond en fait Ă un terme bien plus simple Ă comprendre ceux qui fabriquent des faux et sâen servent sont tout simplement des escrocs. Frauder un crĂ©dit en fournissant Ă la banque de faux bulletins de salaires est ainsi une puni Ă©galement le simple fait de possĂ©der un faux, de faire une fausse attestation ou de mentir Ă lâadministration. Nous pouvons retrouver toutes les peines sur les textes de Loi, en voici un rĂ©sumĂ© Faux et usage de faux 3 ans de prison et 45000 euros dâamende au maximum. Si le faux est un document de lâadministration carte dâidentitĂ©âŠ, la peine est aggravĂ©e 5 ans de prison et 75000 euros dâamende au dâun faux document, sans usage 2 ans de prison et 30000 euros dâamende au maximum. Ces peines montent Ă 5 ans de prison 75000 euros dâamende si on possĂšde plusieurs faux une fausse attestation qui nâa pas de valeur juridique est passible dâun an de prison et de 15000 euros dâamende. Si cette attestation porte un prĂ©judice Ă quelquâun, la sanction monte Ă 3 ans de prison et 45000 euros dâamende au Ă lâadministration sans apporter de faux documents 2 ans de prison et 30000 euros dâamende au ces peines sont trĂšs fortement aggravĂ©es pour les dĂ©positaires de lâautoritĂ© publique ou pour les faussaires professionnels ». Prefector le faussaire risque donc une peine de 7 ans de dĂ©lits, comme les crimes, sont inscrits au casier judiciaire. Bref, si vous pensez frauder un crĂ©dit en forgeant de faux documents, vous voilĂ prĂ©venus, mais en rĂ©sumĂ© Câest la prison dâ juridique pour fraude au crĂ©ditVous avez fraudĂ©. Si vous nâavez pas obtenu de crĂ©dit, inutile de trop y penser, mais il ne faudra surtout pas recommencer. Dites-vous bien que si vous nâavez pas obtenu de crĂ©dit malgrĂ© vos faux justificatifs, câest peut-ĂȘtre parce que la fraude a Ă©tĂ© dĂ©couverte ! Nâoubliez pas que les banques se partagent entre elles ce type dâinformation, elles dĂ©noncent les fraudeurs et vous risqueriez de ne plus jamais pouvoir faire de imaginons que vous avez obtenu le crĂ©dit aprĂšs avoir fraudĂ©. Si la banque ne dit rien et que vous payez vos mensualitĂ©s de crĂ©dit religieusement, je pense que vous ne craignez pas grand-chose. Oui, ce nâest pas bien de dire ça, mais honnĂȘtement, quelquâun qui doit mentir sur ses revenus risque dâavoir un incident de paiement. Et lĂ , la fraude sera trĂšs probablement dĂ©couverte, avec toutes les consĂ©quences que cela avez des remords, vous ne dormez pas la nuit parce que vous avez donnĂ© des faux papiers. Le dĂ©lai pour obtenir le crĂ©dit semble alors interminable⊠On a lâhabitude de dire que faute avouĂ©e est Ă moitiĂ© pardonnĂ©e. Si vous nâavez pas encore obtenu le crĂ©dit, dites Ă lâĂ©tablissement financier que vous nâen voulez plus. Si vous lâavez obtenu⊠je vous plains, vous et votre peur. Je vous copie colle la rĂ©ponse dâun avocat sur Internet Ă quelquâun qui Ă©tait prise de remords pour avoir frauder en faisant de fausses factures Mon conseil est de partager vos remords avec dâautres personnes que la justice, Ă moins que vous ne prĂ©fĂ©riez ĂȘtre jugĂ© et condamnĂ© pour abus de confiance au remboursement des sommes dĂ©tournĂ©es et Ă une amende pĂ©nale pour ĂȘtre en paix avec votre pense quâil a tout rĂ©sumĂ©. Allez faire un tour sur sa page de blog les conditions et les sanctions du dĂ©lit pĂ©nal dâescroquerie ». Câest un avocat, il saura vous conseiller, mĂȘme et surtout si vous avez Ă©tĂ© vous nâavez pas les moyens de faire appel Ă un avocat en bonne et due forme, il vous reste lâaide juridique gratuite. De plus, si vous nâavez pas dâargent, ce qui est trĂšs probable, vous allez sĂ»rement vous retrouver en situation de surendettement. Il ne sâagit donc pas quâune histoire dâamendes, de remboursement et de prison, mais Ă©galement dâinterdiction bancaire. Sans compter que mĂȘme si vous nâĂȘtes plus interdit bancaire au bout de plusieurs annĂ©es, les banques auront toujours le souvenir du fraudeur bon courage pour demander un crĂ©dit !Ce nâest pas compliquĂ©, de faire un faux bulletin de salaire pour obtenir un crĂ©dit plus facilement. Mais câest⊠ILLEGAL !Les peines encourues pour faux et usage de faux pour obtenir un crĂ©dit me semblent assez lĂ©gĂšres, on parle de quelques mois de prison dans la grande majoritĂ© des cas de fraude au crĂ©dit. Pas de quoi dissuader quelquâun de vraiment dĂ©terminĂ©, malheureusement. Parce que oui, les journaux nous parlent souvent de ceux qui se font attraper, mais on ignore combien ont rĂ©ussi leur coup sans jamais se faire prendre, les banques restant trĂšs discrĂštes sur ce sujet, comme on les que ça vaut le coup ? A vous de juger, vous ĂȘtes responsables de vos actes, mĂȘme et surtout illĂ©gaux. Quâon ait lâintention ou pas de rembourser le crĂ©dit obtenu en fraude ne change pas grand-chose, si les Ă©tablissements bancaires ont Ă©tabli des rĂšgles dâoctroi du crĂ©dit, câest justement pour Ă©viter le dĂ©faut de paiement de lâemprunteur au maximum ! Au-delĂ de la Morale, je suis personnellement totalement contre ce genre de pratique, qui ne vont rĂ©ussir quâune seule chose si elle se gĂ©nĂ©ralise trop les Ă©tablissements financiers vont Ă©normĂ©ment renforcer leurs vĂ©rifications, compliquant ainsi la vie des gens honnĂȘtes, et sans doute augmenter les taux dâintĂ©rĂȘts, lâoctroi du crĂ©dit devenant une activitĂ© plus risquĂ©e quâ rĂ©digĂ© par JosĂ© a travaillĂ© au marketing de grandes sociĂ©tĂ©s financiĂšres. Ceci lui a donnĂ© ses premiers contacts
La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec et la Gendarmerie royale du Canada enquĂȘtent sur l'utilisation trompeuse de cartes autochtones dĂ©livrĂ©es par un OBNL pour obtenir des exemptions de taxes lors de l'achat de marchandises. Le stratagĂšme aurait Ă©tĂ© encouragĂ© par le grand chef » Guillaume Carle, Gatinois depuis longtemps considĂ©rĂ© comme un usurpateur de l'identitĂ© amĂ©rindienne. Mis Ă jour le 1er nov. 2018 EnquĂȘte policiĂšre Qu'ont en commun un Belge, un QuĂ©bĂ©cois d'origine italienne et un immigrĂ© du Cameroun ? Ils ont tous trois Ă©tĂ© dĂ©tenteurs d'une carte attestant qu'ils Ă©taient autochtones et qu'ils pouvaient, Ă ce titre, se prĂ©valoir de leurs droits ancestraux au Canada ! Cela ressemble peut-ĂȘtre Ă une mauvaise blague. Ce n'en est pas une. Depuis 2005, des centaines, voire des milliers de QuĂ©bĂ©cois ont Ă©tĂ© dĂ©tenteurs de la carte de la ConfĂ©dĂ©ration des peuples autochtones du Canada CPAC sans avoir officiellement le statut d'Indien. Certains d'entre eux l'ont utilisĂ©e pour bĂ©nĂ©ficier d'exemptions de taxes auprĂšs de marchands qui la croyaient lĂ©gitime. La Gendarmerie royale du Canada GRC, la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec SQ et l'Agence du revenu du Canada mĂšnent trois enquĂȘtes distinctes sur l'utilisation trompeuse de ces cartes aux quatre coins du QuĂ©bec. Services aux Autochtones Canada a Ă©tĂ© contactĂ© par les trois organisations et collabore » Ă leurs enquĂȘtes, selon le porte-parole du MinistĂšre, William Olscamp. Le grand chef de la ConfĂ©dĂ©ration, Guillaume Carle, affirme s'attendre Ă ĂȘtre arrĂȘtĂ© sous peu par les services secrets, la GRC, la SQ ». Il se dit prĂȘt Ă dĂ©fier les autoritĂ©s. Chez nous, le cheval sauvage, c'est un cheval libre. Moi, je suis un homme libre de vos lois. Elles ne s'appliquent pas Ă moi », dĂ©clare-t-il en entrevue avec La Presse. Un rapport de la firme KPMG commandĂ© Ă l'automne 2017 par Services aux Autochtones Canada a conclu que des membres de la CPAC s'Ă©taient fait livrer des vĂ©hicules dans la rĂ©serve de Kahnawake, au sud de MontrĂ©al. Au moment de la livraison, les acheteurs ont prĂ©sentĂ© leur carte aux concessionnaires, qui l'ont confondue avec la carte officielle de statut d'Indien dĂ©livrĂ©e par le ministĂšre des Affaires indiennes. Les marchands trompĂ©s ont alors supprimĂ© les taxes de la facture. D'autres membres de la CPAC exhibent leur carte Ă la caisse des magasins. Rona, TrĂ©vi, Canadian Tire, Walmart... ça passe partout », nous confie un ancien membre, qui a requis l'anonymat par crainte de reprĂ©sailles. Il estime avoir Ă©conomisĂ© de 4000 $ Ă 5000 $ en taxes sur ses achats. Ăa passe Ă l'hĂŽtel, au restaurant. Il n'y a aucun problĂšme, tu donnes ça, merci bonjour ! » Pour un commerçant, il est facile de se mĂ©prendre la carte plastifiĂ©e de la CPAC arbore un drapeau canadien et les mots gouvernement » et Canada ». Au verso, elle stipule faussement que le dĂ©tenteur est un autochtone au sens de l'article 35 de la Loi constitutionnelle du Canada 1982 et peut se prĂ©valoir des droits autochtones applicables », dont la chasse, la pĂȘche et le troc transfrontalier. La CPAC et son grand chef, Guillaume Carle, ne sont reconnus ni par Ottawa ni par l'AssemblĂ©e des PremiĂšres Nations. La carte de membre, vendue 80 $, n'a aucun statut lĂ©gal. ENCOURAGER Ă FRAUDER Ce n'est pas une carte d'exemption de taxes, se dĂ©fend Guillaume Carle. Moi, j'ai le mandat de produire une carte d'identitĂ© qui ne peut ĂȘtre fraudĂ©e. Et ma carte ne ressemble pas Ă celle des Affaires indiennes, mais pas pantoute. ZĂ©ro. » D'anciens membres ayant prĂ©sentĂ© la carte pour Ă©viter de payer les taxes de vente soutiennent avoir agi en toute bonne foi. Ils disent avoir Ă©tĂ© incitĂ©s Ă le faire par le chef Carle. Au dĂ©but, je la passais, ma carte, admet l'un d'eux. J'Ă©tais convaincu que c'Ă©tait bon. T'as un code-barre, t'as un drapeau du Canada... J'ai achetĂ© pas mal de stock, du matĂ©riel Ă©lectronique chez Bureau en gros, en Ontario. » Gilles GagnĂ©, ancien grand chef provincial de la CPAC pour le QuĂ©bec, soutient que Guillaume Carle a toujours dit » aux membres qu'ils pourraient bĂ©nĂ©ficier des avantages consentis aux Indiens inscrits. Il nous a dit que nous, Ă Beauharnois, on ne paierait plus nos taxes municipales parce que c'Ă©tait notre terre. » L'Ă©pouse de M. GagnĂ©, Lise Brisebois, a fondĂ© la communautĂ© Mikinak de Beauharnois en 2016 avec le soutien de la CPAC. Convaincue que ses membres pouvaient se prĂ©valoir de droits rĂ©servĂ©s aux Indiens inscrits, elle en a ouvertement discutĂ© dans un journal de la MontĂ©rĂ©gie - ce qui a sans doute contribuĂ© Ă la popularitĂ© de Mikinak dans la rĂ©gion. Rapidement, 1200 personnes ont adhĂ©rĂ© Ă la communautĂ©. Oui, c'Ă©tait prĂ©sentĂ© comme cela au dĂ©part, admet Gilles GagnĂ©, dont l'Ă©pouse est morte subitement en juin dernier. Mais quand on s'est rendu compte [que c'Ă©tait faux], on a dit aux gens "Ne vous servez plus de votre carte. C'est de la bullshit, tout ce que [Guillaume Carle] nous a dit." » En novembre 2014, Jocelyn Simoneau, alors chef d'une communautĂ© affiliĂ©e Ă la CPAC en Outaouais, a aussi prĂ©venu ses membres que l'utilisation des cartes Ă©tait illĂ©gale ». Dans une lettre, M. Simoneau a Ă©crit qu'en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, M. Carle avait encouragĂ© les membres de la CPAC Ă utiliser leurs cartes pour ĂȘtre exemptĂ©s de taxes lors d'achats de biens. Plusieurs personnes prĂ©sentes ont mĂȘme dit l'avoir dĂ©jĂ fait et surtout du cĂŽtĂ© de l'Ontario ». TESTS D'ADN BIDON Pour devenir membre de la ConfĂ©dĂ©ration, un candidat doit se soumettre Ă un test d'ADN censĂ© mesurer prĂ©cisĂ©ment le pourcentage de sang autochtone qui coule dans ses veines. C'est la façon qui est encouragĂ©e prĂ©sentement, parce que c'est incontestable », soutient le chef Carle. Chaque test coĂ»te 250 $. Les Ă©chantillons de salive sont acheminĂ©s Ă Eagle Shadow Technologies, une entreprise de Guillaume Carle. Ces Ă©chantillons seraient ensuite analysĂ©s par le laboratoire Viaguard Accu-Metrics de Toronto. Il nous a vendu qu'on n'avait pas Ă avoir d'ascendance pour ĂȘtre autochtone. Si tu avais une goutte de sang indien, tu Ă©tais un Indien. » - Gilles GagnĂ©, ancien grand chef provincial de la CPAC pour le QuĂ©bec On Ă©tait rendus autochtones, autant que les gars qui vivent sur la rĂ©serve Ă cĂŽtĂ© », ironise Daniel Brabant, ancien membre de la communautĂ© Mikinak, situĂ©e tout prĂšs de la rĂ©serve de Kahnawake. M. Brabant a commencĂ© Ă douter aprĂšs avoir reçu les rĂ©sultats de son test d'ADN ; il avait 19 % de sang autochtone. Un rĂ©sultat Ă©tonnamment Ă©levĂ©, Ă©tant donnĂ© que d'aprĂšs son arbre gĂ©nĂ©alogique, ses racines indiennes remontaient aux 13e et 14e gĂ©nĂ©rations. Photo Olivier Pontbriand, La Presse La carte plastifiĂ©e de la CPAC, qui n'a aucun statut lĂ©gal, arbore un drapeau canadien et les mots gouvernement » et Canada ». Cinq semaines plus tard, la CPAC lui a envoyĂ© un second rĂ©sultat basĂ© sur le mĂȘme Ă©chantillon de salive. Cette fois, il avait 30 % de sang autochtone. C'est lĂ que j'ai dĂ©cidĂ© de faire passer un test d'ADN Ă Mollie », raconte-t-il. M. Brabant a prĂ©levĂ© un Ă©chantillon de salive de Mollie, son caniche royal, et l'a expĂ©diĂ© au laboratoire de Toronto en prĂ©tendant qu'il s'agissait d'un Ă©chantillon humain. Surprise le laboratoire avait retrouvĂ© des ancĂȘtres de la chienne dans trois bandes amĂ©rindiennes du pays ! Photo Ădouard Plante-FrĂ©chette, La Presse Daniel Brabant, ancien membre de la communautĂ© Mikinak. Il n'a pas Ă©tĂ© possible d'obtenir un commentaire du prĂ©sident de Viaguard Accu-Metrics, Harvey Tenenbaum. En juin, le rĂ©seau CBC a fait tester l'ADN de trois journalistes par ce laboratoire torontois. Ils ont tous trois obtenu exactement le mĂȘme rĂ©sultat 12 % de sang abĂ©naquis et 8 % de sang mohawk. Le plus Ă©tonnant, c'est que deux des journalistes Ă©taient originaires de l'Inde, alors que le troisiĂšme venait de la Russie. Qu'Ă cela ne tienne, le test d'ADN de Viaguard Accu-Metrics est indĂ©niable », a assurĂ© Guillaume Carle en juillet dans une vidĂ©o YouTube adressĂ©e Ă ses membres. Une fois que vous l'avez fait, n'ayez crainte, il n'y a personne qui peut vous dire que vous n'ĂȘtes pas autochtone. » La nouvelle chef de Mikinak, France BĂ©langer, continue Ă recruter des membres, Ă procĂ©der Ă des tests d'ADN et Ă distribuer des cartes malgrĂ© les mises en garde du gouvernement fĂ©dĂ©ral. Notre carte Ă©tait Ă©mise bien avant la carte de statut indien, prĂ©tend-elle. Alors, s'il y a une carte qui doit changer, ce sera leur carte et non la nĂŽtre. » BELGE, ITALIEN, CAMEROUNAIS Luigi Coretti n'a pas eu Ă se soumettre Ă un test d'ADN pour obtenir sa carte de la CPAC. En juin 2014, l'homme d'affaires aux racines italiennes est devenu attachĂ© politique » et commissaire aux mesures d'urgence, services secrets et services de police » de la ConfĂ©dĂ©ration. Plus tard, il a reçu une carte de membre - mais seulement Ă titre honorifique, assure-t-il. M. Coretti dirigeait autrefois BCIA, une firme spĂ©cialisĂ©e en sĂ©curitĂ© qui a obtenu des contrats du gouvernement aprĂšs avoir offert une carte de crĂ©dit au ministre Tony Tomassi. Il Ă©tait en attente de son procĂšs pour fraude, fausse dĂ©claration et fabrication de faux lorsqu'il a reçu un mandat de Guillaume Carle. J'ai dĂ©barquĂ© assez vite, raconte M. Coretti. C'Ă©tait de la frime. C'est simple son but, Ă lui, c'est de vendre des cartes. Ce n'est pas de rendre des services au monde, c'est de vendre des cartes et de remplir les poches de Guillaume Carle. » M. Coretti dit avoir alertĂ© la GRC, la SQ et Revenu QuĂ©bec. J'ai tout essayĂ© pour arrĂȘter ce gars-lĂ . Mais je pense qu'avec tout ce qui se passait avec moi, on ne m'a pas pris au sĂ©rieux. » Le procĂšs de M. Coretti a finalement avortĂ© en 2016 en raison de dĂ©lais dĂ©raisonnables dans le processus judiciaire. Le chef Carle soutient de son cĂŽtĂ© que la carte de M. Coretti a Ă©tĂ© produite Ă son insu par les dirigeants d'une communautĂ© de Gatineau affiliĂ©e Ă la CPAC. Ils sont entrĂ©s au bureau et ils ont produit une fausse carte Ă ce gars-lĂ , dit-il. Le dossier a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© et ils ont tous Ă©tĂ© bannis pour ça. » Le Belge Daniel Lesceux, qui habite au QuĂ©bec depuis 17 ans, possĂšde Ă©galement une carte de la CPAC stipulant qu'il est un autochtone au sens de la loi. J'ai Ă©tĂ© adoptĂ© par la ConfĂ©dĂ©ration, explique-t-il. J'ai effectivement une carte de membre, mais ce n'est pas du tout la mĂȘme que celle des autochtones en rĂ©serves. » D'origine camerounaise, le Gatinois Jean Djoufo a aussi reçu une carte de la CPAC. En 2007, cet ancien conseiller de Guillaume Carle s'est rendu Ă Paris vĂȘtu d'un costume autochtone pour ĂȘtre dĂ©corĂ©, avec son chef, par la Ligue universelle du bien public, une obscure organisation de franc-maçonnerie chrĂ©tienne. M. Djoufo, qui a depuis claquĂ© la porte de la CPAC, croit que Guillaume Carle lui a offert une carte dans l'espoir de s'assurer de son indĂ©fectible soutien. Je ne m'en suis pas servi, assure-t-il. Un Indien noir comme moi, c'est un peu fort... » Photo Ădouard Plante-FrĂ©chette, La Presse Mollie, qui aurait des ancĂȘtres dans trois bandes amĂ©rindiennes du pays, selon les rĂ©sultats d'un laboratoire. Son excellence le BAD BOY La Camaro rouge vif qui se gare devant le casse-croĂ»te est ornĂ©e d'une plaque dĂ©corative BAD BOY. Un homme en Ă©merge, grand et costaud, de longs cheveux noirs nouĂ©s en queue de cheval. Il porte une veste de cuir Ă franges et un large collier d'os serrĂ© autour du cou. Quelques tĂȘtes se tournent quand Son Excellence Guillaume Carle, Grand Chef National des Peuples Autochtones du Canada » fait son entrĂ©e au restaurant O'Max DĂ©li-Bar de Gatineau. Le titre lui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© pour toujours », il y a quatre ans, par les membres de son organisation rĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Guillaume Carle nous a donnĂ© rendez-vous dans ce casse-croĂ»te pour discuter des enquĂȘtes en cours sur l'utilisation trompeuse de cartes Ă©mises par son groupe, la ConfĂ©dĂ©ration des peuples autochtones du Canada CPAC. Pendant prĂšs de trois heures, il rĂ©pondra Ă nos questions, Ă commencer par celle-ci pourquoi Son Excellence » ? Parce que l'ouvrage que j'ai accompli, c'est excellent ! », rĂ©pond-il avec conviction. Qu'on en juge en 2014, Guillaume Carle a créé le premier gouvernement autochtone sur la planĂšte », sept ans aprĂšs la DĂ©claration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, incluant le droit Ă l'autodĂ©termination interne. On est reconnu par le gouvernement du Canada », soutient Guillaume Carle en brandissant, en guise de preuve de cette reconnaissance officielle, une lettre confirmant... l'incorporation de la CPAC en tant qu'organisme Ă but non lucratif OBNL par Industrie Canada. En rĂ©alitĂ©, la CPAC, qu'il dirige depuis 2005, n'est que cela un OBNL. Ce n'est ni un gouvernement ni mĂȘme un groupe autochtone reconnu par Ottawa, qui ne lui accorde pas de subvention. Depuis plus de 10 ans, des reprĂ©sentants des peuples autochtones le dĂ©noncent publiquement comme un usurpateur de l'identitĂ© amĂ©rindienne. Mais qu'importe leur avis. Qu'importent les enquĂȘtes policiĂšres et les soupçons de fraude qui planent au-dessus de sa tĂȘte Guillaume Carle persiste et signe. Les peuples autochtones ont le droit de se gouverner. Ben, c'est ça qu'on fait ! » UN STRATAGĂME PAYANT Aux quatre coins du QuĂ©bec, les anciens membres de la CPAC sont de plus en plus nombreux Ă trouver que l'ouvrage accompli par Guillaume Carle n'est pas si excellent. Ils sont de plus en plus nombreux Ă dĂ©noncer un business » dont le seul but est de vendre des cartes de membres, quitte Ă crĂ©er des communautĂ©s autochtones de toutes piĂšces. Des communautĂ©s sans racine, culture ou tradition, qui n'ont d'amĂ©rindien que le nom. Certains ont Ă©tĂ© allĂ©chĂ©s Ă l'idĂ©e de pouvoir bĂ©nĂ©ficier d'avantages consentis aux autochtones pour rĂ©parer les injustices du passĂ©. D'autres cultivent un rĂ©el sentiment d'appartenance envers les PremiĂšres Nations. Lise y croyait tellement, en cet homme-là », soupire Gilles GagnĂ© Ă propos de sa dĂ©funte femme, Lise Brisebois, qui a soulevĂ© la colĂšre des Mohawks de Kahnawake, en 2016, en crĂ©ant la communautĂ© Mikinak dans la rĂ©gion voisine de Beauharnois, au sud de MontrĂ©al. Pendant 30 ans, Lise Brisebois avait cherchĂ© Ă faire reconnaĂźtre son identitĂ© amĂ©rindienne. Son rĂȘve, c'Ă©tait que les autochtones hors rĂ©serve aient les mĂȘmes droits que les autres, dit Gilles GagnĂ©. C'est pour cela qu'elle se battait. Guillaume Carle prĂ©tendait qu'il se battait pour ça, lui aussi. » Quand Gilles GagnĂ© et sa femme ont compris que ce n'Ă©tait pas le cas, ils ont Ă©tĂ© bannis » de la CPAC - comme tous ceux qui avaient osĂ©, avant eux, contester le grand chef. Lise Brisebois, 58 ans, a succombĂ© Ă un anĂ©vrisme en juin. Ma fille, je pense qu'elle a eu trop de pression, regrette sa mĂšre, Yvonne Simon. On s'est fait avoir. Au dĂ©but, on Ă©tait membre de l'Alliance autochtone du QuĂ©bec AAQ. Quand Guillaume a créé la ConfĂ©dĂ©ration, on avait bien confiance en lui. On a embarquĂ©. » Guillaume Carle a fait son entrĂ©e sur la scĂšne politique en prenant la tĂȘte de l'AAQ en 2003. Il a Ă©tĂ© Ă©jectĂ© de l'organisme deux ans plus tard, accusĂ© par ses dĂ©tracteurs d'avoir Ă©tĂ© Ă©lu aprĂšs avoir menti sur ses qualifications et d'avoir accordĂ© de lucratifs contrats Ă sa propre boĂźte informatique, Night Hawk Technologies. La querelle s'est soldĂ©e par une sĂ©rie de poursuites et de contre-poursuites judiciaires acrimonieuses. Elle s'est finalement rĂ©glĂ©e Ă l'amiable. AprĂšs s'ĂȘtre accrochĂ© un temps Ă son poste de grand chef de l'AAQ, Guillaume Carle a fini par lĂącher prise et fonder une organisation rivale la CPAC. DĂ©sormais, il Ă©tait seul maĂźtre Ă bord. UN GOUROU » Comme d'autres, Roger Marenger a quittĂ© l'AAQ pour suivre Guillaume Carle, homme charismatique au verbe facile qui promettait de brasser la cage » afin de revendiquer les droits des autochtones hors rĂ©serve de la province. Depuis, M. Marenger a dĂ©chantĂ©. Il est l'unique maĂźtre, dĂ©plore cet ancien directeur de la CPAC. Quand ses dirigeants ne lui donnent pas carte blanche dans la gestion de l'argent de la communautĂ©, il les met dehors et en recrute de nouveaux. » Le taux de roulement est en effet Ă©levĂ© Ă la CPAC, comme le nombre de communautĂ©s qui se sont dissociĂ©es de l'organisme. Au fil des ans, Guillaume Carle s'est fait un nombre impressionnant d'ennemis. C'est une dictature abusive », dĂ©nonce Roger Fleury, ancien chef provincial de la CPAC, qui a entamĂ© une poursuite judiciaire contre Guillaume Carle pour obtenir une reddition de comptes. L'argent de la CPAC, c'est son argent Ă lui. Il ne rend compte Ă personne. C'est strictement un systĂšme de gourou. » - Jean Djoufo, ancien conseiller de Guillaume Carle Plusieurs font le mĂȘme parallĂšle. C'est un gourou de la manipulation. C'est un pro. Il est bon », dĂ©nonce Jocelyn Simoneau, ex-chef d'une communautĂ© de Lac-Simon, en Outaouais. Quand il voit que tu es faible, il profite de la situation pour aller chercher des sous. » Ălu grand chef Ă perpĂ©tuitĂ© », Guillaume Carle ne tolĂšre pas la contestation. Il se rĂ©serve un droit de veto absolu » sur toutes les dĂ©cisions de son conseil d'administration. Ses membres doivent se lever pour dĂ©montrer leur respect lorsqu'il entre dans une piĂšce et qu'il en sort. Ce genre de preacher, on voit ça aux Ătats-Unis, s'Ă©tonne Gilles GagnĂ©, qui a succĂ©dĂ© Ă M. Fleury comme chef provincial de la CPAC. Pour moi, c'est une secte. » AttablĂ© au casse-croĂ»te de Gatineau, Guillaume Carle dĂ©nigre ceux qui lui ont tournĂ© le dos, les traitant de menteurs, de fraudeurs et d'hypocrites. Il estime avoir largement mĂ©ritĂ© son pouvoir de veto absolu », contraire aux meilleures pratiques de gouvernance. Ce sont vos rĂšgles Ă vous autres, les Blancs. » AUTOCHTONE OU PAS ? Il se fait appeler Ouchtogan Migizi, tĂȘte d'aigle » en langue algonquine. Il se dit sage national ». Sa coiffe de grand chef, unique au pays, a Ă©tĂ© fabriquĂ©e spĂ©cialement pour lui par des aĂźnĂ©s du Canada ». Lesquels ? Il refuse de nous le dĂ©voiler, sous prĂ©texte que nous ne lui avons pas offert une pincĂ©e de tabac. Nos traditions, c'est que pour recevoir quelque chose, vous devez savoir donner. » Est-il seulement autochtone ? Guillaume Carle a prouvĂ© que, gĂ©nĂ©tiquement, c'est un Indien », assure-t-il en parlant de lui Ă la troisiĂšme personne. Quel est le rĂ©sultat du test d'ADN qui confirme cette preuve irrĂ©futable ? J'ai pas le droit de vous le dire », dĂ©crĂšte-t-il. Il raconte d'abord que son pĂšre vient de Maniwaki et que les Carle restent encore sur la rĂ©serve ». Plus tard, il se contredit sa famille n'aurait jamais eu le droit de rester » dans cette rĂ©serve algonquine. Ă La Presse, le Gatinois de 58 ans soutient ĂȘtre mohawk par sa mĂšre, dont la famille provient de la rĂ©gion d'Oka. Au National Post, il s'est plutĂŽt dĂ©crit en 2016 comme un Warrior d'Akwesasne », une rĂ©serve mohawk Ă cheval sur les frontiĂšres du QuĂ©bec, de l'Ontario et des Ătats-Unis. En 2007, l'historien Carl Beaulieu a fait des recherches sur les ancĂȘtres paternels et maternels de Guillaume Carle dans le cadre de la poursuite qui opposait ce dernier Ă l'Alliance autochtone du QuĂ©bec. L'historien lui a trouvĂ© des ascendances françaises, belges, espagnoles et anglaises. Mais pas le moindre ancĂȘtre autochtone. Guillaume Carle a poursuivi M. Beaulieu en diffamation. Bien que la poursuite ait Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e Ă l'amiable par une entente confidentielle, il affirme aujourd'hui l'avoir gagnĂ©e » et avoir prouvĂ© par le fait mĂȘme ĂȘtre un Indien ». UN DIPLĂME 14 CARATS Son curriculum vitae fait Ă©tat d'un doctorat en philosophie obtenu en 2003 Ă l'UniversitĂ© Ashford, aux Ătats-Unis. Il prĂ©cise en entrevue qu'il s'agit en fait d'un PhD » en science informatique, qu'il a suivi ses cours par vidĂ©oconfĂ©rence et qu'il lui a fallu cinq ans pour terminer son doctorat. InterrogĂ© Ă ce sujet au tribunal, en avril 2005, Guillaume Carle avait pourtant prĂ©tendu qu'il n'avait pas eu besoin de suivre de cours pour obtenir ses diplĂŽmes parce qu'il Ă©tait un savant. Mon diplĂŽme, il y a une Ă©tampe 14 carats bord en bord. C'est un vrai diplĂŽme universitaire », maintient aujourd'hui Guillaume Carle. Le sujet de sa thĂšse ? C'est plutĂŽt une invention, celle d'un rack Ă modems » permettant de combiner plusieurs appareils afin d'en augmenter la puissance. La thĂšse a Ă©tĂ© publiĂ©e lĂ -bas, aux Ătats-Unis », soutient-il, mais il n'est dĂ©sormais plus possible de la consulter... Tout est faux de lui. Tout, tout est faux », s'exaspĂšre l'ancien chef provincial Gilles GagnĂ©. Le rĂȘve de ma femme, avant de mourir, c'Ă©tait de lui couper sa couette ! » Avant que nous quittions le casse-croĂ»te, Guillaume Carle nous met en garde Je suis porteur du calumet sacrĂ©. » Ă ce titre, explique-t-il gravement, il ne peut pas mentir. Je ne veux pas vous faire peur [...], mais le monde qui Ă©crive en mal sur nous, ils vont amener ça de l'autre cĂŽtĂ© avec eux autres. » L'ampleur du stratagĂšme Dans un rapport d'enquĂȘte remis le 26 juillet au gouvernement fĂ©dĂ©ral, la firme KPMG a levĂ© le voile sur le stratagĂšme permettant de bĂ©nĂ©ficier d'exemptions de taxes en se faisant livrer des marchandises dans la rĂ©serve mohawk de Kahnawake. Voici, en chiffres, ce que la firme a dĂ©couvert. 7 TYPES DE CARTES Le rapport d'enquĂȘte de KPMG a Ă©tabli que des cartes dĂ©livrĂ©es par sept organisations autochtones avaient Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es pour obtenir des allĂšgements fiscaux sur l'achat de marchandises. 28 RAPPORTS D'INCIDENTS KPMG a rĂ©visĂ© 28 rapports d'incidents survenus dans la rĂ©serve mohawk de Kahnawake, au sud de MontrĂ©al. Les rapports ont Ă©tĂ© fournis par les Peacekeepers, qui ont saisi plus de 100 cartes sur leur territoire depuis la fin de 2016. 24 VĂHICULES Parmi les 28 rapports Ă©tudiĂ©s, 24 concernaient la livraison de vĂ©hicules dans la rĂ©serve mohawk par des concessionnaires de la rĂ©gion de MontrĂ©al. Les acheteurs provenaient d'aussi loin que le nord du QuĂ©bec et la pĂ©ninsule gaspĂ©sienne. 1 BATEAU Un individu s'est fait livrer un bateau Ă Kahnawake. Comme avec les vĂ©hicules, les Peacekeepers ont exigĂ© qu'il soit retournĂ© au vendeur et qu'une copie de l'annulation de la vente leur soit acheminĂ©e. Un refus de se conformer aurait entraĂźnĂ© une accusation de fraude. DE 40 $ Ă 1000 $ Les individus interceptĂ©s Ă Kahnawake ont payĂ© entre 40 $ et 1000 $ pour obtenir leur carte de membre. Plusieurs d'entre eux semblaient croire qu'ils avaient bel et bien les mĂȘmes droits que les Indiens statuĂ©s, qui n'ont pas Ă payer pour leur carte. Des autochtones autoproclamĂ©s La ConfĂ©dĂ©ration des peuples autochtones du Canada regroupe des communautĂ©s non reconnues, parfois mĂȘme créées de toutes piĂšces par Guillaume Carle. Plusieurs d'entre elles finissent par se dissocier du grand chef au terme de conflits hargneux. En voici quatre. CHIBOUGAMAU NORD-DU-QUĂBEC Depuis deux ans, quelque 600 rĂ©sidants de la rĂ©gion de Chibougamau ont payĂ© 250 $ pour subir un test d'ADN. Ils ont envoyĂ© des Ă©chantillons de salive Ă l'entreprise Eagle Shadow Technologies, propriĂ©tĂ© de Guillaume Carle, qui leur a trouvĂ© des ancĂȘtres autochtones. Depuis, ils forment une communautĂ©. Les tests d'ADN, j'y crois Ă 100 % », assure leur chef, Luc Michaud. Il y croit, mĂȘme si les parents d'un membre dont le test a Ă©tĂ© positif » sont des... immigrants irlandais ! On ne sait pas s'il y a eu un dĂ©couchage », avance M. Michaud, qui espĂšre nĂ©gocier avec le gouvernement pour Ă©tendre le territoire de chasse et de pĂȘche de ses membres. En 2013, Guillaume Carle a pris contact avec Jocelyn Simoneau pour qu'il fonde la communautĂ© Anishinabek de la Petite-Nation. C'est lui qui m'a incitĂ© Ă faire cela. Il disait que ça donnerait de la force Ă sa ConfĂ©dĂ©ration, mais on s'est dissociĂ©s quand on a vu qu'il y avait des choses malhonnĂȘtes », raconte-t-il. Guillaume Carle le lui a bien rendu en plaçant la communautĂ© sous tutelle, en octobre 2014, aprĂšs l'arrestation de Simoneau pour extorsion, menace et prĂȘts usuraires. L'homme, qui prĂ©tendait reprĂ©senter les Algonquins hors rĂ©serve de la rĂ©gion, est nĂ© Ă MontrĂ©al et a grandi en GaspĂ©sie. Guillaume Carle n'est pas un vĂ©ritable autochtone, car il parle avec la langue fourchue du serpent. Tout ce qu'il a pu dire face Ă notre organisation est un tissu de mensonges », dĂ©nonçait le chef de la coopĂ©rative Kitchisaga, Serge Lavoie, au Quotidien de Saguenay, le 14 fĂ©vrier 2007. C'est une pĂ©riode de ma vie que j'essaie de liquider », confie-t-il aujourd'hui. Je l'avais suivi quand il avait quittĂ© l'Alliance autochtone du QuĂ©bec, parce qu'il Ă©tait plus revendicateur. En fin de compte, tout ce qu'il a fait, c'est discrĂ©diter les autochtones. Il a un charisme extraordinaire, mais c'est un vendeur de nuages. » Ă titre d'administrateur de la CPAC, Roger Fleury s'attendait Ă connaĂźtre les Ă©tats financiers de l'organisme. Il nage toujours en plein mystĂšre. C'est Guillaume Carle qui gĂšre l'argent et la façon qu'il le dĂ©pense, ce n'est pas tes affaires. Quand je lui ai posĂ© des questions, il Ă©tait vraiment offusquĂ© », raconte l'ex-chef des Algonquins hors rĂ©serve de Fort-Coulonge. M. Fleury s'est adressĂ© aux tribunaux pour obtenir une reddition de comptes. Guillaume dit qu'il a 50 000 membres. [Ă 80 $ la carte], on parle d'un budget de 4 millions. Je veux savoir oĂč est l'argent parce que je suis imputable. Je ne peux pas fermer les yeux. »
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Facebook a créé un rĂ©seau social de plus d'un milliard de personnes. Certaines de ces personnes n'ont pas les meilleures intentions du monde envers leurs semblables. Ils peuvent vous rechercher pour obtenir des informations, pour voler votre identitĂ©, ou mĂȘme pour dĂ©truire votre rĂ©putation. Comment vous protĂ©ger de ces prĂ©dateurs ? Rassurez-vous, vous pourrez le faire en appliquant un certain nombre de mĂ©thodes, et vous protĂ©ger vous et votre famille. Ătapes 1 Pourquoi est-il important de repĂ©rer un faux compte? En tout premier lieu, quelqu'un qui a un faux compte est - presque par dĂ©finition - un arnaqueur. Ă moins que vous soyez aussi l'un d'entre eux, vous ne voulez probablement pas de quelqu'un comme ça dans votre vie. Alors qu'ils peuvent se prĂ©senter comme des amis, ou mĂȘme de potentielles rencontres amoureuses, leur seul but en vous envoyant leur demande d'ajout Ă la liste d'amis peut ĂȘtre aussi inoffensif qu'un simple jeu, ou alors ils peuvent ĂȘtre Ă la recherche de beaucoup plus, telle que votre argent, vos biens ou votre propriĂ©tĂ©. L'imposteur pourrait aussi vous manipuler pour vous voler votre identitĂ© ou des informations importantes qu'il pourra utiliser afin de manipuler quelqu'un d'autre. 2 Ne parlez pas aux Ă©trangers. Tout du moins, pensez-y Ă deux fois avant d'accepter des demandes d'ajout Ă la liste d'amis venant de personnes que vous ne connaissez pas ou avec lesquelles vous n'avez pas de liens lĂ©gitimes et vĂ©rifiables. Si vous n'ĂȘtes pas sĂ»r, faites comme ce qui suit. Posez-leur des questions pourquoi veux-tu ĂȘtre mon ami ? Comment vous ont-ils trouvĂ© sur Facebook ? Quels amis avez-vous en commun ? En cliquant sur leur nom, vous pouvez voir si vous avez des amis mutuels. Si c'est le cas, contactez vos amis. Sinon, ceci est un gros signal rouge. 3Faites un petit travail de dĂ©tective. Au pire, cela peut ĂȘtre amusant. Vous pourriez aussi dĂ©couvrir que votre soi-disant ami n'apporte rien de bon. Voici comment flairer des indices. 4 Lisez son profil avec attention. Ce qu'il prĂ©tend ĂȘtre apparait-il ou trouvez-vous des informations qui sont dures Ă croire ? Par exemple, peut-ĂȘtre qu'il y a une photo d'une personne trĂšs jeune Ă cĂŽtĂ© d'une affirmation d'ĂȘtre un professeur ou un PDG. L'embellissement a-t-il l'air d'ĂȘtre un peu forcĂ© et difficilement crĂ©dible ? Faites confiance Ă votre intuition sur ce point. Vous pourriez mĂȘme demander des preuves sur certains points que cette personne a dĂ©clarĂ©s, ce sont eux qui vous approchent aprĂšs tout. Vous avez le droit de vous assurer que leur demande est lĂ©gitime. 5 VĂ©rifiez la photo de leur profil. N'y en a-t-il qu'une ? Est-elle trop parfaite ou semble-t-elle retouchĂ©e ? L'avez-vous dĂ©jĂ vue avant ? Une bonne photo - ou une photo retouchĂ©e - n'est pas forcĂ©ment un mauvais signe, cela peut vouloir dire qu'ils ont fouillĂ© sur Google pour trouver une jolie photo en pensant que personne ne le remarquerait. Cliquez et faites glisser la photo de profil sur votre bureau. DĂ©marrez Google Chrome ou Firefox, et rendez-vous sur Google Images. Faites glisser la photo dans le champ de recherche, celui-ci va s'agrandir, comme sur la photo suivante. Google utilise la reconnaissance faciale et d'autres algorithmes pour trouver une image correspondante, et va soit retourner une correspondance exacte avec des informations telles que le nom, soit des images similaires Ă l'originale. 6 Recherchez en ligne leurs noms pour avoir des rĂ©sultats. Cela ne sera pas trĂšs utile si leur nom est plutĂŽt commun, mais pour un nom moins banal il pourrait y avoir des rĂ©sultats intĂ©ressants. S'ils ont un nom commun, ajoutez d'autres informations telles que leur adresse, leur Ăąge, ou n'importe quelle autre information que vous pouvez glaner sur leur profil. Ont-ils Ă©tĂ© taguĂ©s ? Une personne rĂ©elle est gĂ©nĂ©ralement taguĂ©e par-ci par-lĂ , cela fait partie de l'expĂ©rience de partage sur Facebook. 7 VĂ©rifiez leurs amis. Leurs amis habitent-ils dans la mĂȘme rĂ©gion ou partout dans le monde ? Plus cette personne aura des amis locaux, plus il y aura de chances qu'elle soit rĂ©elle. Si elle a des amis qui habitent partout dans le monde, avec trĂšs peu voire aucun ami local, commencez Ă ĂȘtre suspicieux. Le manque d'amis locaux suggĂšre que vous n'avez pas Ă faire Ă une vraie personne, mais Ă un faux compte. Ceci est souvent utilisĂ© par des gens qui prĂ©tendent ĂȘtre de sĂ©duisantes jeunes femmes. Le plus souvent, ils vont vous contacter en Ă©crivant quelque chose du genre j'ai vu ta photo et tu es trĂšs mignon ». 8 Bloquez la demande. Si vous avez un mauvais pressentiment Ă propos de quelqu'un, il y a une solution trĂšs simple ne faites pas que dĂ©cliner la demande, mais bloquez-le complĂštement. Cliquez sur leur nom sur Facebook et rendez-vous sur leur fil d'actualitĂ©s. Sur la droite, sous la photo de couverture, cliquez sur l'icĂŽne des paramĂštres Ă cĂŽtĂ© du bouton Message. Vous pouvez les bloquer et les empĂȘcher de vous contacter, ou bien vous pouvez les signaler Ă Facebook si vous sentez qu'ils reprĂ©sentent une menace ou sont impliquĂ©s dans des activitĂ©s illicites ou illĂ©gales. 9 CrĂ©ez une pĂ©riode de probation. Si vous avez la pas trĂšs bonne habitude d'accepter des demandes d'ajout venant d'amis d'amis, ou d'envoyer des demandes d'ajout Ă des gens qui ont l'air d'avoir des gouts similaires aux vĂŽtres en matiĂšre de musique, de cuisine, de danse ou quoi que ce soit, vous vous exposez Ă d'Ă©ventuels faux comptes. MĂȘme si vous pouvez vous faire d'excellentes connexions de cette façon, essayez de toujours avoir quelqu'un que vous connaissez qui puisse se porter garant de cette personne. Et si ce n'est pas possible, faites attention aux signes de comportement bizarre, tel que vous bombardez tout d'un coup de j'aime, de commentaires, de photos, etc. quotidiennement. Si vous connaissez Ă peine cette personne, elle devrait commencer doucement et poliment, et pas envahir votre espace immĂ©diatement. Si aprĂšs une semaine vous ne vous sentez pas Ă l'aise avec votre nouvel ami, supprimez-le ! 10 Faites attention aux faux comptes interconnectĂ©s. Ă une Ă©poque, il Ă©tait raisonnable de penser que, si quelqu'un a un groupe d'amis communiquant entre eux et se portant garants les uns des autres, cette personne devait ĂȘtre rĂ©elle. Ce n'est plus le cas ! Il y a un nombre croissant de cas d'une seule personne possĂ©dant plusieurs faux comptes sur Facebook, qui prĂ©tend ĂȘtre plusieurs diffĂ©rentes personnes, chacune d'entre elles se portant garante de l'autre, et toutes essayant d'avoir une amitiĂ© avec quelqu'un de rĂ©el ! Un excellent exemple est le cas de Natalia Burgess, qui a tissĂ© une toile de supercheries et a trompĂ© de nombreux jeunes hommes avec ses diffĂ©rents comptes, tout ça, car elle ne se sentait pas aimĂ©e comme elle aurait dĂ» l'ĂȘtre [1] . Malheureusement, les imposteurs de cette sorte prennent des proportions Ă©normes pour crĂ©er un rĂ©seau de faux comptes incluant des comptes sur d'autres rĂ©seaux sociaux et sites internet pour donner l'impression que leur faux personnage est rĂ©el. 11 Recherchez et notez les manques de cohĂ©rence. Si vous ĂȘtes la cible d'un rĂ©seau Ă©laborĂ© de mensonges, celui-ci va Ă©ventuellement commencer Ă s'effilocher. C'est beaucoup plus Ă©vident pour quelqu'un qui essaye de maintenir plusieurs faux comptes sur Facebook en mĂȘme temps, et, Ă©ventuellement, va s'emmĂȘler les pinceaux et mĂ©langer ses histoires. Si vous vous en apercevez dans leurs rĂ©ponses Ă certaines questions ou dans leurs commentaires, gardez-le en tĂȘte et soyez Ă l'affut d'autres erreurs. 12 Faites une pause. Vous devrez agir ainsi, si cette personne dit quelque chose de bizarre ou de dĂ©placĂ©. Par exemple, si un adulte prĂ©tend ĂȘtre un adolescent, il se peut qu'il dise quelque chose qui puisse le situer temporellement lorsqu'il se rĂ©fĂšre Ă un Ă©vĂšnement ou personnage historique que les adolescents ont peu de chances de connaitre. Ou alors il en connait trop sur un sujet qu'une personne telle que celle qu'il prĂ©tend ĂȘtre ne pourrait pas savoir. Prenez note de tout ce que l'individu suspect dit, car tout le monde se trompe ! Personne n'est parfait, et tĂŽt ou tard il va Ă©ventuellement dire quelque chose qui va vous mettre la puce Ă l'oreille et vous conforter dans votre intuition. 13 Faites preuve de prudence. Soyez vraiment sur vos gardes avec les dĂ©clarations d'amour enflammĂ©es, l'affection et la romance. Si quelqu'un que vous n'avez jamais rencontrĂ©, qui habite Ă des milliers de kilomĂštres de vous et qui a Ă peine parlĂ© de lui tombe amoureux de vous, soyez vigilant. Parfois, les imposteurs agissent de la sorte, car ils aiment la sensation de jouer avec la vie et les sentiments de quelqu'un d'autre. Souvent, c'est parce qu'ils aiment les relations amoureuses virtuelles et ils ont peur de rĂ©vĂ©ler leur vraie personnalitĂ© ou bien ils ont dĂ©jĂ une relation dans la vraie vie. D'autres fois, ce sera parce qu'ils sont Ă la recherche de quelque chose, comme de l'argent, du sexe ou de la drogue. Interrogez-vous sur vos propres sentiments et motivations si vous commencez Ă ressentir quelque chose pour la personne qui dĂ©clare qu'elle vous aime sur internet. Est-ce trop soudain ? Trop bizarre ? Trop Ă©trange ? Un peu louche ? Faites confiance Ă vos sentiments et supprimez ce faux ami de votre compte Facebook. S'ils demandent des photos sexys, soyez tout de suite vigilant. Un faux compte est un bon appĂąt pour obtenir du matĂ©riel pornographique gratuit qui circulera ensuite sur internet. 14 Supprimez-les ! Si vous avez des soupçons, que vous ne soyez pas sĂ»r ou mal Ă l'aise en les ayant parmi vos amis sur Facebook, finissez-en avec ça. Ce n'est pas comme s'ils Ă©taient de vrais amis ou de la famille qui pourraient vous causer beaucoup de problĂšmes dans le futur. Avertissez vos amis sur Facebook si vous savez qu'ils ont aussi ajoutĂ© ce faux compte ; une des techniques d'un imposteur est d'ajouter d'autres personnes dans votre cercle d'amis pour essayer de faire paraitre l'amitiĂ© plus vraie. PublicitĂ© Conseils Faites attention Ă ce que vous mettez en ligne et Ă ce que vous dites Ă des inconnus. Certaines personnes paraissent trĂšs attentionnĂ©es jusqu'Ă ce qu'elles aient collectĂ© assez d'informations sur vous, elles vous tournent alors le dos, et vous font du chantage. Si vous ne connaissez pas la personne, quel que soit le degrĂ© d'amitiĂ© que vous avez atteint ensemble sur internet, gardez pour vous vos informations privĂ©es et gardez les conversations trĂšs gĂ©nĂ©rales. Recherchez des preuves de communication avec leurs amis Facebook. Gardez Ă l'esprit cependant que cela aussi peut ĂȘtre faux s'ils possĂšdent plusieurs comptes Facebook. VĂ©rifiez tous les liens qu'elles mettent dirigeant vers des sites personnels, des pages de rĂ©seaux sociaux, etc. pour vous aider Ă vĂ©rifier que tout concorde. N'oubliez pas que si une personne utilise un compte faux pour chercher Ă gagner de l'argent, obtenir une propriĂ©tĂ© ou des informations personnelles, elle peut aussi essayer de vous faire du mal. C'est pourquoi il est extrĂȘmement important d'ĂȘtre discrete avec vos interlocuteurs pour protĂ©ger votre sĂ©curitĂ© personnelle. PublicitĂ© Avertissements Surveillez vos ados. Les jeunes sont les plus exposĂ©s Ă construire des relations virtuelles avec des gens qui n'existent pas. Ils tombent amoureux de l'image de la personne parfaite et l'imposteur fait plaisir Ă sa propre satisfaction ou autres. Lisez comment dĂ©masquer un faux compte Facebook si l'imposteur a volĂ© votre identitĂ©. PublicitĂ© ĂlĂ©ments nĂ©cessaires Un compte Facebook Ă propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 233 406 fois. 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comment reconnaitre une fausse carte d identité